JSC "Yabiang 2015": "Opération 1Ha de Manioc"
JSC « Yabiang 2015 » : Campagne 1Ha de manioc
Contexte: La demande en manioc et ses produits dérivés va connaître dans les prochains jours, une croissance exponentielle, avec l’entrée en scène des Agro-industries. Celles-ci sont entrées en partenariat avec l’Etat à travers un projet financé par la Banque Mondiale. La zone de Dibombari est l’un des bassins de production retenu dans le cadre de ce programme. Zone de production naturelle du manioc, cette culture n’a jamais pu dépasser le stade de production artisanale, malgré la demande non négligeable en produits transformés comme le manioc. Combien de fois sommes-nous rentrés de nos villages avec des besoins d’achat non satisfaits le long de la route Yabea-Bomono Gare?
Rationale: Notre Canton avait dejà raté le coach lors de l’implantation de la première huilerie du pays dans l’arrondissement, qui aurait dû entrainer une expansion de palmeraies villageoises, si bien qu’il serait catalogué de nos jours comme une terre de palmiers à huile, tout comme la nature a fait de lui « une mer de palmier raphia », dixit Paul Moby Etia. La problématique actuelle du manioc constitue ainsi un autre paradigme dans le processus de décollage du Canton Bakoko.
Nous sommes de nouveau à la croisée des chemins. Contenterons-nous une fois de plus de nous assoir au bord de la route pour montrer le chemin aux autres ?
Objectif poursuivi: Objectif de cette campagne est de créer le déclic auprès de filles, femmes et fils Bakoko afin de se lancer résolument dans la production sémi-extensive ou extensive de manioc.
Résultats attendus: Plusieurs champs de manioc de superficie d’au moins 1ha sont créés à court terme, avec une barre d’au moins 500 ha à moyen terme.
Mise en œuvre: Dans le cadre des journées socioéconomiques, cette opération consiste à une large sensibilisation des populations sur le bien fondé et l’intérêt de s’engager individuellement ou collectivement dans la création de champs de manioc. Il ne s’agit pas à ce stade de parler d’un quelconque accompagnement ou d’éventuels appuis, afin de ne pas brouiller ce message et de susciter des adhésions intéressées voire la création d’organisations dans le but de capter les aides.
L’ACTY quant à elle, au regard de l’enthousiasme noté et de la manifestation concrète du passage à l’acte, s’engagera dans un processus de facilitation et de « Faire-Faire ». Surtout dans l’optique de lever les contraintes majeures que sont la disponibilité en main d’œuvre, bouture améliorées et le renforcement des capacités.
Aussi, sous réserve des conditions agronomiques, aurait-on perçu comme signe positif l’engagement d’une personne ou groupe de personnes à constituer un « parc à bois » (champ semencier) dès cette campagne, et des efforts ne seraient ménagés pour les faire accompagner dans cette direction.
Afin que notre leitmotiv « KE BI YOO, BI YAYE » soit enfin une réalité qu’un simple slogan
CONTRIBUONS PAR NOS IDEES ET ACTES A LA REALISATION DE CE VŒUX,
OU NE NOUS PLAIGNONS PLUS JAMAIS DES AUTRES
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